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Créer son propre language

Posted in Dégustations

C’est vraiment un sujet qui me tient à cœur. Quand on débute, le problème est qu’on essaie d’utiliser le vocabulaire des personnes plus expérimentées. Mais on a pas forcément les mêmes référentiels. Du coup, les conversations peuvent être assez épiques.

Donc il convient de créer son propre language.

Comment le définir ?

Il n’y a pas besoin de se faire un dictionnaire de type Larousse ou Petit Robert… Non ! Il s’agit d’avoir son propre langage lié à sa propre histoire.

Vous connaissez Gary Vaynerchuk ? C’est un critique de vin américain qui a fait fortune en reprenant un magasin de spiritueux dans le New Jersey. Il a une approche atypique du vin. Il utilise des références propres aux US (goût cornflakes, Cola…). Cette vulgarisation lui a valu plusieurs citations dans le New York Times. Cette méthode a démystifié l’approche du vin.
En France, c’est un peu plus compliqué, mais c’est bien la méthode miracle pour découvrir le vin. Si vous sentez que tel vin sent la framboise, peu importe que Bettane et Desseauve identifient d’autres arômes. Vous avez identifié une molécule qui vous rappelle la framboise. Si c’est dans un contexte particulier, c’est la même chose. Ca me rappelle la tarte aux framboise de mémé Francine ! C’est avis sur la dégustation est tout à fait correct.

Mais je veux interagir avec d’autres dégustateurs

Avoir son language est plus facile pour ses propres dégustations. Entre amis, c’est aussi plus facile, mais face à un dégustateur externe ne comprenant pas, il faut expliquer la démarche. Il vous permettra de mettre des noms différents et ainsi vous en viendrez petit à petit sur des notions communes à tout le monde.

L’adoption du langage « commun » ne peut se faire que petit à petit. Il ne faut pas avoir peur d’être ridicule car en disant qu’on apprend à déguster le vin, les gens seront plus clément et n’hésiteront pas à partager et à donner des conseils. N’oubliez pas que les sensations dépendent de notre histoire.

Avantages de sa propre notation

J’ai trouvé un grand avantages à avoir mon propre langage. Sur les salons, quand je note les vins que je goûte, j’utilise ma propre iconographie. Elle me permet de m’isoler par rapport aux vignerons qui regardent tout se que vous notez. Normal, ils aiment bien avoir du feedback.
Par exemple, pour dire que je trouve que le vin est plus minéral, je dessine des « briques » et plus il est minéral et plus je dessine de brique.

J’ai parfois eu quelques questions sur mes dessins et mes abréviations, mais je bottais en touche en disant que c’était ma notation perso. Ils ont trop de monde à gérer sur le salon pour approfondir.

Si vous avez des idées ou des petits trucs, n’hésitais pas à les partager en commentaire.

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