Avez-vous déjà entendu parler de l’ancien et du nouveau monde ? Si le terme est présent en géopolitique et dans d’autres domaines, dans le vin, il marque une division entre des régions productrices historiquement (ou non du vin). Mais est-ce que cette division s’arrête là ?
L’ancien monde contre le nouveau monde
On parle peu du vieux monde. Cette appellation est peu usité et on parle plus volontier de chaque pays producteurs. La France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, le Liban, etc. Ces pays sont relativement proches et ont en point commun de produire ou d’avoir produit du vin depuis des siècles, voire des millénaires.
Pour ce qui est du nouveau monde, comment dire ? Et bien ce sont les autres ! Et quand j’écris les autres, c’est sans regroupement géographique particulier donc tous les autres : États-Unis, Chili, Australie, Chine, etc.
Il y a donc une différence qui se base principalement sur l’antériorité et la renommée à travers le temps.
Dans l’ancien monde, il y a un ancrage de la tradition. La vigne est cultivé depuis longtemps et les méthodes sont souvent répétées à travers le temps pour perpétrer la tradition. Les nouveaux producteurs n’ont pas le poids de cette tradition. Il y a donc plus de productions mécanisées par exemple. Le cépage est aussi souvent plus mis en avant que le terroir. Le terroir ou la marque. Car dans le nouveau monde, la marque est garante du savoir faire.
Le nouveau monde est en mutation. Les découpages en appellation sont de plus en plus fréquentes dans le nouveau monde. Car qui dit nouveau monde, dit que toutes les audaces sont possibles. De plus en plus de test sont fait pour obtenir le meilleur des terroirs.
La Nouvelle-Zélande est un exemple de la manière dont le terroir influence le vin. L’innovation et l’originalité sont des armes puissantes pour les producteurs du nouveau monde. Ils peuvent oser un cépage ou un assemblage sur un terroir spécifique ou ils peuvent aussi produire des vin homogène d’une année sur l’autre comme ce qui se passe avec certains champagnes ou même le cognac.
Certains pays ont aussi appris à créer des vins faciles à boire et qui répondent à une demande du moment. Mêlé à une démarche marketing qui est centrée sur la demande du client, les producteurs et leurs vins sont à la mode et très appréciés.
A cette demande, les productions du vieux monde ont su aussi s’adapter mais en gardant l’image d’experts. Ainsi les deux univers cohabitent.
Où trouver les vins du Nouveau Monde
Pendant de nombreuses années, les vins du Nouveau Monde n’avaient pas la côte. Il a longtemps été difficile de trouver des vins de qualité ou d’avoir l’information.
Puis vous avez pu en trouver un peu partout et aujourd’hui, ils ont la côte !
Car au-delà de l’attrait de la nouveauté, de la recherche de nouvelle sensation, ces vins se sont imposé pour des tarifs plus bas que les vins européens., et surtout en étant moins complexe, plus accessibles au plus grand nombre.
Aujourd’hui, les grandes surfaces leur font une part belle. Il est en effet très facile de trouver des vins d’Océanie ou d’Amérique du Sud.
Les cavistes ont aussi élargis leur gamme sur ces vins et permettent d’accéder à de nouvelles références. Par exemple chez « Nico » ( comme dans d’autres franchises), il est possible de trouver de nombreuses références de pays comme l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande et bien d’autres. Les cavistes indépendants sont tout aussi bien achalandés maintenant.
Mais c’est sur Internet que l’offre est la plus large. Si on prend des grands sites comme Lavinia, le nombre de références devient pléthorique. Les grands sites sauront cependant vous guider vers des références sûres.
En conclusion, il y a le vieux monde, avec des vins ancrés dans la tradition mais qui se réinventent régulièrement, et le nouveau monde, moderne, industrialisé et séduisant. Mais chacun y a sa place, son public.
Et vous ? Vous buvez quoi ?