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Production de vin dans le Val d’Oise

Posted in Régions et terroirs

L’ile de France a été par le passé une région qui produisait énormément de vin. En tant que franciliens, c’est une fierté de voir ce patrimoine renaître. Il ne renaît pourtant pas partout et une petite région reculée tire pourtant son épingle du jeu ; le Val d’Oise est un producteur de vin.

Ile de France : histoire de vignoble

La vigne est introduite à l’origine par les romains puis entretenu par les chrétiens. Au 18° siècle, le vignoble francilien avoisinait les 14000 hectares et était alors le plus grand vignoble de France. Très réputés alors, la qualité a malheureusement baissée ensuite. Les grandes guerres et le phylloxéra ont alors raison du vignoble. Au dix-neuvième siècle, l’importation de vins de province sonne le glas. Mais des familles subsistent la famille de Jacques Defresnes à Argenteuil (Clos Passemay). Argenteuil ? Une ville de l’actuel Val d’Oise. Le vingtième siècle voit des mouvement de replantation se manifester un peu partout jusque dans ce Val d’Oise. L’Union Vigneronne Vals D’Oise et de Seine est crée pour mettre en avant ce patrimoine qui s’étend très largement dans le Val d’Oise sous l’impulsion de communes, d’associations puis de professionnels.

Renaissance du vin dans le Val d’Oise

Argenteuil, Osny, Sannois, Beaumont, Auvers-sur-Oise, Saint Prix, Taverny, Pontoise, Ermont, Marines, Villiers-Adam et bien d’autres villes deviennent productrices de vins avec des ventes encore parcellaires. Les méandres de la Seine, les sols variés et les coteaux sont propices à la délicate culture de la vigne. Voyons un exemple de zones de production du département.

Saint prix et la vallée de Montmorency

Ce sont les religieux qui sont à l’origine de l’introduction de la vigne. Saint-Prix abrite une commanderie de Templier. Et pour garantir l’autonomie en vin de messe, les religieux font leur vin. Repris dès le 14° siècle par les seigneurie et nobles,le vin de Saint Prix avait bonne réputation et était livré hors de ses terres.

Sous l’impulsion de la municipalité, des pieds de Pinot noir ont été plantés afin de valoriser les espaces verts. La vigne est cultivée par l’association du Clos Saint-Fiacre qui gère ainsi plus de 5 000 pieds de Pinot Noir et de Gewurtztraminer depuis 2006.
C’est un vin produit selon les principes généraux de la biodynamie et dont la vinification est assuré par un œnologue professionnel.
En 2009, les Coteaux de Saint-Prix ont reçu une première récompense : le 1er prix au concours des vins d’île de France.

Vexin français

Le Clos Ferout est un des exemples du réveil du vignoble du Vexin français. C’est le pari, peut-être un peu fou, d’un jeune retraité et de son épouse de s’installer en Ile de France pour produire du vin. 7 000 m² de vignes privées sont plantées afin de produire des vins rouges fins.

Sur les environs de Pontoise, de Jouy le Moutier, de la Frette, de Sannois, etc. les vignes communales et associatives se développent. Certes la production n’est pas toujours vendu. Par exemple des petites communes comme Beaumont sur Oise produisent un vin qui sera surtout pour une vente et une consommation ciblée, choisie.

Les changements depuis 2016 dans la réglementation européenne autorisent de faire du vin partout en France. Ce qui est une aubaine pour des régions comme l’Ile de France. Mais en plus, le domaine francilien est actuellement en cours d’acquisition d’un IGP. Cette nouvelle est très mal vu par les appellations alentours qui se sentent menacées.

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