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Survivre une dégustation en public

Posted in Dégustations

Tout le monde sait que vous êtes un lecteur assidu de ce site Internet. Vous êtes à une fête d’anniversaire et on vous demande ce que vous en pensez. Mais vous n’avez pas tout lu. Voici un petit guide de survie rapide pour faire suite aux billets sur le service du vin.

Le vocabulaire important

Bouteille entourée dépicesAvant tout pour être crédible, il va falloir utiliser le bon vocabulaire. Je ne vais pas vous faire un dictionnaire du vin non plus.

Donc si vous souhaitez vous en sortir, il va falloir sortir l’artillerie lourde. Parler du vin et de sa technique de dégustation.

D’abord, il faut le regarder, puis le humer avant de le goûter en le grumant.

Effet garanti, tout le monde ne connaît pas ce langage spécifique.

Puis parlez de la couleur du vin et des reflets qu’il renvoit. Vous pouvez même aller jusqu’à quelques commentaires sur la brillance, l’intensité, la limpidité, la clarté… Mais n’allez pas trop loin car il y a toujours un amateur éclairé dans le coin. Il ne faudrait pas vous mettre mal à l’aise.

Vous pouvez essayer de placer des termes comme empyreumatique. C’est la famille d’arômes des odeurs brûlées, fumées, séchées et grillées. Si le vin est riche en arôme, puissant et bien équilibré, vous pouvez dire qu’il est capiteux.
Quoi qu’il en soit, le vocabulaire est ce qui vous sauvera.

Les gestes qui sauvent

Verre vide sous un bouteilleCommencez par observer le vin afin de montrer que vous savez ce qu’il faut faire. Tenez bien le verre par son pied en expliquant que c’est pour que le liquide ne se réchauffer pas trop vite. Vous pouvez placer que si le vin se réchauffe ses arômes s’envoleront plus vite.

Ensuite, il va falloir le humer. Mais pas trop longtemps. Laissez les odeurs vous pénétrer. Si vous n’êtes pas sûr, commencez en disant que le premier nez est complexe. Ca signifie tout simplement qu’à la première impression, il y a plusieurs arômes. Puis laissez faire votre imagination : Fruits rouges, fruits noirs, flagrance florale, etc.
Il faut juste que ce soit crédible. Si quelqu’un goute en même temps, vous pourrez rebondir sur ce qu’il dit.

Puis vient le moment de goûter. Faites la différence entre grumer le vin ou le macher. Petit effet de vocabulaire qui amènera un peu plus de crédibilité. Personnellement, je le grume car j’ai appris ainsi. Mais s’il s’agit de se la péter, ça peut faire son petit effet. Faites durer le plaisir

N’en faites pas trop

Vous avez l’aval de l’assistance et c’est toujours à ce moment-là qu’un trubilion fait son entrée. Jouez la modestie ! Si c’est une personne plus agée que vous, faites valoir son expérience. Il vous laissera tranquille rapidement. Si c’est un professionnel, il cherchera certainement à jouer avec vous. N’allez pas vers la dégustation à l’aveugle.
Quoiqu’il en soit, l’existence de ces trubilions doit vous faire comprendre qu’il ne faut pas trop en faire

Maintenant si vous voulez éviter de vous faire piéger, je ne peux que vous conseiller de parcourir le blog et d’y réagir. Je ne vous jugerai pas, et si d’autres le font, ils seront éconduits.
Et surtout dites moi si ces conseils vous auront été utiles !

2 Comments

  1. […] vous puissiez déterminer s’il est bouchonné. Le but n’est absolument pas à vous de déterminer si le vin est bon et comment il a vieilli. Désolé, mais une fois que le bouchon a été oté, vous vous engager à […]

    17 juillet 2017
    |Reply

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